LA NOSTALGIE CAMARADE
La Nostalgie camarade...
Il m'arrive parfois, et comme tout à chacun, d’éprouver
un sentiment de nostalgie en me souvenant d'un passé qui
m'est propre, tels ces souvenirs de matins enneigés où je
me rendais à l'école, tenant fermement la main de mon
grand-père. Nous devions traverser une petite forêt et
souvent nos pas étaient les seuls dans la blancheur de la
neige.Les soirées d'hiver au chaud dans la cuisine,
près d'une antique cuisinière à bois, une soupe mijotant
doucement tandis que moi, au fond des mers,
j'accompagnais pour la centième fois au moins le
capitaine Nemo ! Mais Stop ! Le temps est passé aussi
vite qu'un TGV lancé à pleine vitesse. Tout ceci doit
rester dans le grand domaine des souvenirs ! Plus de
vaine nostalgie ! Au feu le sempiternel « avant c'était
mieux » ! Bien sur le monde n'est pas parfait mais s'il
est ainsi n'est ce pas aussi un peu de notre faute ? Nous
avons accepté « le progrès ». Il y a du bon, du mauvais,
on ne meurt plus à trente ans de maladies imbéciles, il
ne nous faut plus une semaine de voyage pour aller
rejoindre notre vieille tante au bord de la mer,
Mademoiselle peut découvrir les plaisirs du sexe sans
risquer la grossesse... Et les exemples sont nombreux...
Il y a quelques années, je suis tombé par hasard sur un
texte paru dans la revue « Télérama » (n°2918 du
14/12/2005). Il est signé par un certain Joël James et je
vous le livre ici. A méditer...
« Arrêtons de nous gargariser avec le culte du passé.
Cette béatitude devant les confitures de grand-mère,
Les produits à l ancienne (terroir caisse),
Les joies d’antan avec ses fêtes et ses danses
conviviales,
Ses drapeaux, coutumes, ses traditions...
Où sont mes repères, mes racines, mon identité ?
Ras le bol ! Pour moi la culture se conjugue au présent,
Se renouvelle à tout instant, invente, crée, éblouit,
Recommence... Avoir de la mémoire, OUI !!!
Mais pas de la nostalgie aliénante !
Je préfère les cimes aux racines.
N'être rien, juste un être humain...
Avoir pour espace culturel la VIE, tout simplement."
Il m'arrive parfois, et comme tout à chacun, d’éprouver
un sentiment de nostalgie en me souvenant d'un passé qui
m'est propre, tels ces souvenirs de matins enneigés où je
me rendais à l'école, tenant fermement la main de mon
grand-père. Nous devions traverser une petite forêt et
souvent nos pas étaient les seuls dans la blancheur de la
neige.Les soirées d'hiver au chaud dans la cuisine,
près d'une antique cuisinière à bois, une soupe mijotant
doucement tandis que moi, au fond des mers,
j'accompagnais pour la centième fois au moins le
capitaine Nemo ! Mais Stop ! Le temps est passé aussi
vite qu'un TGV lancé à pleine vitesse. Tout ceci doit
rester dans le grand domaine des souvenirs ! Plus de
vaine nostalgie ! Au feu le sempiternel « avant c'était
mieux » ! Bien sur le monde n'est pas parfait mais s'il
est ainsi n'est ce pas aussi un peu de notre faute ? Nous
avons accepté « le progrès ». Il y a du bon, du mauvais,
on ne meurt plus à trente ans de maladies imbéciles, il
ne nous faut plus une semaine de voyage pour aller
rejoindre notre vieille tante au bord de la mer,
Mademoiselle peut découvrir les plaisirs du sexe sans
risquer la grossesse... Et les exemples sont nombreux...
Il y a quelques années, je suis tombé par hasard sur un
texte paru dans la revue « Télérama » (n°2918 du
14/12/2005). Il est signé par un certain Joël James et je
vous le livre ici. A méditer...
« Arrêtons de nous gargariser avec le culte du passé.
Cette béatitude devant les confitures de grand-mère,
Les produits à l ancienne (terroir caisse),
Les joies d’antan avec ses fêtes et ses danses
conviviales,
Ses drapeaux, coutumes, ses traditions...
Où sont mes repères, mes racines, mon identité ?
Ras le bol ! Pour moi la culture se conjugue au présent,
Se renouvelle à tout instant, invente, crée, éblouit,
Recommence... Avoir de la mémoire, OUI !!!
Mais pas de la nostalgie aliénante !
Je préfère les cimes aux racines.
N'être rien, juste un être humain...
Avoir pour espace culturel la VIE, tout simplement."
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