BLACK OUT

  Éloge du TROMBONE . Quoi que puisse dire toute la musicologie , il n'est rien d'égal au TROMBONE  : C'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans TROMBONE n'est pas digne de vivre. Non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les bronches des asthmatiques , et l'on apprend avec lui à devenir honnête souffleur. Ne voyez-vous pas bien, dès qu'on en joue, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à entendre partout où l'on se trouve ? On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le TROMBONE inspire des sentiments d'honneur et de vertu à tous ceux qui l'écoutent et surtout à tout ceux qui en jouent ! (d'après Mr Molière Préambule « Don Juan »)

« Un Frelon dans mon Yaourt ! » Petite pochade en 1 acte pour 3 personnages Par Sylvain Perge Personnages  : Le présentateur Le reporter Sylvestre Ratineau  La tragédienne Emilienne de La Chaumeray L'action se déroule comme une émission de télévision avec le présentateur qui annoncera les sujets, assurera les transitions et le lieu ou se trouvent le reporter et l'invitée de l'émission. Le plateau sera divisé en deux parties, sans accessoires, les comédiens joueront debout. Il s'agit d'un reportage sur une comédienne ayant au faite de sa gloire décidé par amour de se retirer dans un petit village Corrèzien. Musique Générique des Dossiers de l'écran Le présentateur : (debout comme s'il était face à une caméra)  Bonsoir, et bienvenue sur Canal 134 pour le 12éme numéro de votre émission « De l'Art dans les Mots », aujourd'hui consacrée à une grande dame de la scène, j'ai no

Au pays des aveugles, les borgnes sont les rois ! Mon grand père Gaston qui, bien que communiste (tendance Staline bien entendu), n'en n'était pas moins un saint homme (mais il savait comme personne manier l'art du paradoxe) était très friand de phrases toutes faites telle que celle ci pour qualifier les individus qui lui frappaient un peu sur le système. Ainsi parlait il de l'un de ces voisins qui, à Marseille, n'ayant été que simple guichetier dans un café théâtre, se faisait passer par milles entourloupes dialectiques pour le directeur du dit établissement. La parole vaut le geste dans de nombreux cas et personne parmi les villageois constituant l'auditoire de cet individu ne pouvait vérifier ses dires. Mon grand père si car il l'avait côtoyé justement dans cette ville lorsqu'il y était sapeur pompier. Maintenant avec internet, espace où il sera bientôt possible de vérifier quel type de sous vêtement vous portiez le 24 avril 1975 (révolu

Vraiment nous faisons un énorme saut en arrière... Il n’a servit à rien de commémorer mai 68 si tout le bon qu'il y a eu, qui a été gagné fini maintenant à la poubelle de l'histoire et si les braves gens de maintenant on a nouveau l'état d'esprit qui régnait au début des années 60. Des étriqués de la vie. Ne plus fumer, ne plus boire, ne plus conduire vite (alors que les automobiles de maintenant sont plus sures que celles de nos grands parents), ne plus faire l'amour si ce n'est pour procréer, ne plus ne plus ne plus.... la liste est très longue. Obéissance des l'école la main sur la couture des pantalons, des jupes. Ne nous inquiétons pas si un jour on se retrouve avec aux commandes de notre pays un petit général minable comme au Brésil. Depuis trente ans au moins nous nous sommes  faits berner, par Mitterrand (le collabo soft) par ces successeurs (à part Chirac qui nous a évité l'engrenage de la guerre du golf 2), par le roi de la Rolex et par le pe

Et là aucune censure.... Le monde est étonnant non?

Et on vous censure pour un téton alors que sur Facebook circule....une touffe! C'est à rien y comprendre!

Venant d'être pénalisé par Facebook (je ne peux plus rien publier ni liker ni même supprimer "des amis" de ma liste pendant trois jours pour une histoire de bout de téton apparaissant sur une de mes créations artistiques  je m’élève ici contre des procédés fascisants ayant encore cour dans des pays où aucune liberté ne régne (Chine, pays arabes, ex URSS et il y en a certainement d'autres dans les monde) Messieurs les censeurs je vous encule!

                                            Aux Instants Chavirés Montreuil le 30.10.2018

Le piéton nostalgique Descendant la rue Rougemont à la recherche de souvenirs, J'arrive cité Bergère, mais le mainate n'est plus là... Plus loin, rue du Faubourg Montmartre, Le Palace attend, fantôme d'une époque Où le vin rouge avait cédé la place à la dope... Chartier et son steak frite clignote en néon, Un livreur africain poussant son chariot me sourit... Les passages s'éveillent dans le petit matin, Une pluie fine crépite sur les toits, Et les passants se hâtent d'un pas décidé Ignorant la couleur des boiseries centenaires... Le professeur n'est plus là, le café sent le « riche » Au coin de la rue les bobos sont en pose, Dix heures du mat' petit noir/croissant/clope Mais l’oeil rivé sur la tablette magique Et l'oreille aux aguets du smartphone... Cité Véron, cité coffre-fort, digicode Un jour peut-être barbelés, Depuis longtemps les satrapes ont déserté l'impasse... Mais où est donc passé Ergé ? Au paradis des clebs il doit

Maudite soit la guerre... Maudite soit la guerre... Et son fantôme hante le chemin des dames, Grand-père s'y promène pour l’éternité Il y a laissé une partie de sa jeunesse, Avoir vingt ans, un fusil à la main. Maudite soit la guerre... Là bas, dans les salons feutrés, L'entreprise décide, l'élite arme les bras, Et dans la bout des tranchées Les hommes rampent comme des rats. Maudite soit la guerre... Honte à ceux dont le moral flanche, Teutons, Bretons, parigots de la butte, Munichois, De tout bords les bouchers sauront les convaincre Douze balles dans la peau et la danse reprend. Maudite soit cette guerre... Un matin de novembre un clairon annonça La fin de la farce et que dorénavant, Que tu sois de Berlin ou de St Cucufa Vous pouviez maintenant vous prendre par la main. Maudites soient les guerres... Et là bas dans les salons feutrés L’oeil rivé sur les cours de la bourse, Les stratèges en secret Préparent la prochaine. « La Plaze » 12/11/

Sylvain PERGE Lectures (Poésies/Nouvelles) La Plaze 19220 Serviéres-le-Château 06 56 71 36 64 Lectures simples ou avec intermèdes musicaux (improvisations par le lecteur) « Du GERPIL au LUX BAR en passant par SYRACUSE » Hommage à Bernard DIMEY Après une petite présentation biographique de Bernard Dimey, lecture d'une sélection de poèmes extraits des recueils suivants : Je ne dirai pas tout kermesse d'antan Sable et cendres Le milieu de la nuit Je reste également à votre disposition pour toutes propositions d'auteurs et vous propose aussi mes propres textes (poèmes/Nouvelles) Conditions financières Chapeau ou Guso si structure.

La Nostalgie camarade... Il m'arrive parfois, et comme tout à chacun, d’éprouver un sentiment de nostalgie en me souvenant d'un passé qui m'est propre, tels ces souvenirs de matins enneigés où je me rendais à l'école, tenant fermement la main de mon grand-père. Nous devions traverser une petite forêt et souvent nos pas étaient les seuls dans la blancheur de la neige. Les soirées d'hiver au chaud dans la cuisine, près d'une antique cuisinière à bois, une soupe mijotant doucement tandis que moi, au fond des mers, j'accompagnais pour la centième fois au moins le capitaine Nemo ! Mais Stop ! Le temps est passé aussi vite qu'un TGV lancé à pleine vitesse. Tout ceci doit rester dans le grand domaine des souvenirs ! Plus de vaine nostalgie ! Au feu le sempiternel « avant c'était mieux » ! Bien sur le monde n'est pas parfait mais s'il est ainsi n'est ce pas aussi un peu de notre faute ? Nous avons ac

SAMEDI 26 MAI 2018: Sur les traces de nos glorieux anciens....

Avec Didier Vergnaud (lecture) Frédéric Desmesure (Guitare préparée) et Mathias Pontévia (percussions). Textes de Didier Vergnaud et des paricipants à l'atelier d'écriture du 10 février 2018.

Je m'aime bien là!

Il y a temps de choses à  dire, de poings à brandir face à l'absurdité de cette vie formatée... En musique ou a cappella les mots doivent jaillir à la face des immobiles, des statiques de tout poils.

C'était avant... Un petit village lointain, isolé au milieu de l’Ardèche... J'y allais à l'école.... Du cours préparatoire au cours moyen 1ére année... De temps à autre je m'en souviens.... Mais avec le temps la mémoire s'efface, ou efface certaine choses... Le gens avec qui je vivaient à l'époque sont morts... Il ne reste que des pierres. Certaines ne changent pas, ou si peu et d'autres énormément. Telle la Maison du vieux Louis qui est devenue un gîte rural pour "bobos" en quête d'authenticité... Sur la terrasse au milieu des prés et charmés par le chant des grillons ils bouffent du fromage de chèvre, se goinfrent de saucissons en s'abreuvant du pinard local. Ce n'est plus le clinton de mon enfance.... Effaçons tout cela...

Médiathèque de Tulle  en mars dernier avec Didier Vergnaud et ses musiciens pour les accompagner sur quelques poèmes lus en public, et en avril avec "La Fanfare de la Touffe" pour une après midi inoubliable.....

BON DÉBUT D’ANNÉE

Non ne vous y méprenez pas ce .com ne signifie pas que je viens de créer un site internet. Il s'agit juste de l'abréviation de COLLECTIF OCCASIONNEL MODULAIRE. J'ai rajouté ce qualificatif à Balagan Project pour notifier que celui ci est dorénavant un collectif d'artistes créateurs en tout domaines qui peuvent me rejoindre pour une expérience (musicale ou autre). Rien n'est figé, le collectif peut se faire, se défaire au grés des envies, des projets.... Il ne s'agit pas non plus d'une association, juste des créateurs qui ont envie de produire quelque chose à un moment donné. J'attends vos propositions de collaboration...